microcrédit - une alternative pour les chômeurs

Le microcrédit : une alternative pour les chômeurs

En règle générale, les personnes sans emploi ne peuvent bénéficier d’un crédit bancaire. Malgré la fragilité de leur situation financière, ils font souvent face à des refus. Malgré tout, une autre solution s’offre à tous les chômeurs qui souhaitent accéder à une solution de financement : le microcrédit. Simple, rapide et sans justificatif d’emprunt, c’est sans doute la meilleure alternative qui existe sur le marché. Toutes les précisions à ce sujet, dans les lignes suivantes.

Emprunter sans emploi : est-ce possible ?

Malgré l’opulence des contraintes, il est bien possible de bénéficier d’une solution de financement même quand on n’est pas sous un contrat professionnel. Le microcrédit se présente comme l’option à prendre dans cette mesure. Quoi qu’il en soit, il ne peut être obtenu qu’en passant par un des réseaux d’accompagnement social suivants :

  • Une régie de quartier,
  • Une maison pour l’emploi,
  • Un centre communal d’action sociale (CCAS),
  • Une association à vocation sociale.

Ces derniers vont servir de courtier auprès des banques pour appuyer le profil du chômeur. De cette manière, la situation financière fragile de l’emprunteur est renforcée par la garantie de l’établissement.

Les projets éligibles pour un microcrédit sans emploi

Bien qu’il n’existe pas de règles précises pour l’utilisation du microcrédit, le chômeur dispose d’une certaine liberté pour la consommation des fonds alloués. Ainsi, il peut :

  • Payer les frais d’une formation professionnelle,
  • Financer des besoins visant à améliorer ses conditions de vie,
  • Acheter des biens ou équipements nécessaires,
  • Acquérir un véhicule,
  • Couvrir des soins médicaux

Il faut reconnaître que cette liste n’est pas encore exhaustive. Tout va dépendre du contrat signé entre le demandeur et l’organisme prêteur. Dans tous les cas, le microcrédit n’exige pas de justificatif d’emprunt.

Microcrédit : les conditions qui s’appliquent aux chômeurs

Dans le cadre d’un prêt sans emploi, le microcrédit est promu par la Caisse d’Allocations Sociales. C’est surtout cette dernière qui fixe les conditions qui s’appliquent aux chômeurs. Dans cette optique, le financement est accordé avec un faible taux d’intérêt. Une condition optimale pour l’emprunteur afin qu’il puisse profiter d’un remboursement peu fâcheux.

Pour que le chômeur soit éligible à un microcrédit, il est également possible de se tourner vers l’ADIE ou l’Association pour le Droit à l’Initiative Économique. Ce dernier est un organisme qui propose de petits crédits sans justificatifs d’emprunt dont le montant ne peut dépasser les 3 000 euros. Ces propositions sont surtout axées sur une perspective de reprise d’emploi. Autrement dit, l’emprunteur doit exclusivement faire sa demande de crédit pour trouver un poste professionnel.

Quoi qu’il en soit, les conditions d’obtention restent les mêmes avec un microcrédit sans emploi. L’emprunteur doit présenter son dernier avis d’imposition, ses derniers bulletins de salaire ainsi que ses derniers relevés de compte. Plus le dossier comprend des documents positifs, plus les chances seront de son côté. Dans cette optique, il peut recourir au système de cautionnement ou encore à celui du nantissement. Ce sont toutes des garanties permettant à un sans-emploi de décrocher une offre de microcrédit.